« Bien. Nous pouvons commencer. »

Comme d'habitude, c'était cet idiot de Pride qui orchestrait la réunion. Pride. Cet incapable qui s'imagine supérieur aux autres Disciples. Supérieur à moi. J'en rirais presque s'il ne respirait pas la suffisance, comme à cet instant. Je me retins de me lever, d'invoquer ma faux et de lui trancher la tête. Après tout, nous étions en guerre, n'est-ce-pas ? Je serrai les dents. Foutues lois. Ce monde est le mien mais il persiste à m'imposer des règles inutiles. Ne serait-ce pas six cent soixante-six fois plus intéressant de pouvoir semer le chaos et la destruction, sans limites et sans restrictions d'aucune sorte ? Mes fidèles poursuivent le même idéal que moi : annihiler toute forme de vie. À commencer par celle de mes stupides congénères.

Lust, par exemple. Cette nymphomane lubrique est répugnante. Elle se pavane dans des tenues si légères qu'il n'y aurait aucune différence à la voir nue. En ce moment même, elle est penchée en avant sur la table dans une posture qui se veut attentive mais qui n'a certainement pour but que de faire profiter de la vue de son décolleté, vulgaire au possible, à son voisin d'en face. Est-il réellement utile de préciser qu'il s'agit de ce présomptueux de Greed, et qu'il se rince l'œil avec délectation ?

Greed. Greed, qui veut posséder tout ce que ce monde peut lui offrir. Greed, qui se croit, lui aussi, au-dessus de moi. Ses airs de séducteur et sa bonne entente avec Alice m'insupportent ; mais plus que tout, ce sont ses taquineries imbéciles et son insupportable ironie. Ses passes-temps favoris consistent à m'insulter avant de prendre la fuite et à coucher avec Lust. Je ne peux pas le voir en peinture.
Mais s'il m'horripile, ma haine envers lui est loin d'égaler celle, viscérale, que je voue aux deux immondes créatures assises à l'autre bout de l'immense table, le plus loin possible de moi, ce qui n'est pas pour me déplaire. Étrange de constater que j'exècre à degré égal deux êtres aussi radicalement différents.

La première se tient entre Pride, situé à l'extrémité de la table, et Envy numéro 1, celle avec les cheveux roses - je ne retiens jamais la différence entre leurs noms et, à vrai dire, je m'en fous. Sloth. La niaiserie à l'état pur. La seule utilité qu'elle pourrait avoir, c'est se tordre de douleur sur ma table de torture ; mais là aussi, il m'est impossible de lui ôter sa misérable vie. Il est interdit de tuer un autre Disciple. Pourquoi ? Je l'ignore. Je sais simplement que c'est une décision débile prise par un abruti.

Mais je ne perds pas espoir. Il existe une alternative... Une condition.
« Un Disciple ne peut survivre à son clan. »
Si je parviens à exterminer un clan, à l'anéantir purement et simplement, je pourrai alors m'occuper de son dieu. Avec délectation.

La seconde personne que j'exècre - si toutefois une telle monstruosité peut être qualifiée de personne - est ironiquement située en face de la première, assise entre Pride et Gluttony. Wrath. Mon être entier bouillonne de rage à la simple évocation de son nom. Ce n'est qu'une pâle copie de mon être, une frêle imitation de mon essence. Je serrai les dents, me retenant de bondir sur la table et de l'exécuter sans plus de sommations. Ensuite, je m'occuperais de Sloth, et de tous les autres. Cela promettait d'être magnifique. Une orgie de hurlements au milieu de laquelle je me tiendrais, droite, fière et ensanglantée, abattant ma lame avec l'assurance que confère l'habitude.

L'espace d'un instant, je repensai à mon passé aux Enfers. C'était merveilleux. Et cela avait été sublime lorsque Huntress était arrivée. Je ne regrette pas cette période mais je reconnais que parfois, nos tueries me manquent. Ce monde a beau être un terrain de jeu incroyable, les habitants s'obstinent à vouloir m'empêcher de massacrer quiconque s'approche de moi.

Heureusement, il y a Nightmare. Celle qui m'a indiqué ce monde. Celle qui m'a permis d'assoir ma domination.
« ... et c'est regrettable. Et toi, Judgement ?

Je m'ébrouai. Gluttony me regardait, attendant une réponse. Je n'aime pas Gluttony. J'ai toujours eu l'impression qu'elle savait sur moi des choses que j'ignorais moi-même. Je me rendis alors compte que, perdue dans mes pensées, je n'avais rien écouté.
Encore une fois.
Les réunions du Conseil ne m'avaient jamais intéressée. Je les trouvais barbantes et inutiles. Quel était l'intérêt de palabrer des heures durant de la situation économique des Miliciens ou de l'origine des céréales utilisées dans la fabrication de la bière de la Chope Argentée ?

« Vos discussions à la noix me tapent sur les nerfs. Je me tire. »

Sur ces paroles, je me levai et sortis à grands pas, rendant à Wrath son regard haineux. Je claquai la porte et me dirigeai vers la pièce latérale où les différents bras droits et conseillers attendaient la fin de la réunion. Ils assistaient parfois aux débats mais pas cette fois. Il arrivait qu'un combat éclate entre les différents fidèles.

« Balalaïka », appelai-je. « On s'en va. »

Inutile de lui expliquer pourquoi et de donner des informations aux autres. Même si elles sont ténues. De plus, j'avais été profondément déçue par mon bras droit et ne lui accordais plus qu'une attention de surface, attendant le moment propice pour la répudier. Elle se levait et se dirigeait vers moi quand je remarquai d'étranges roues de métal d'un jaune orangé. J'avais déjà vu ces roues... Je montai mon regard brusquement et mon sang d'Oni impitoyable se figea.

Croyez-vous aux miracles ?
Je suis une déesse de destruction et de mort. Je ne crois pas aux miracles.
Au destin ?
Non. Cela voudrait dire que je suis prisonnière. Que je ne suis pas libre de mes actes et de mes tueries.
Au hasard ?
Non plus. Je refuse de croire que je ne me suis élevée à ma place uniquement à cause du hasard.
Reste la chance.
Sait-on jamais.

Je poussai Balalaïka sur le côté avec ma violence coutumière. Sans prêter attention aux regards stupéfaits ni au râle de douleur de mon bras droit, je me dirigeai vers le fond de la salle, vers ces roues si familières. Je souris. C'était elle.
Longs cheveux blond-roux, peau aussi blême que la mienne, yeux semblant emplis d'une flamme froide. Mais surtout, absence de pieds, remplacés par deux immenses roues de métal, à l'arceau prolongé par une lame fine et acérée.

« Je savais bien que je retrouverai un jour, lâchai-je sans me départir de mon rictus. Cette réunion débile est loin d'être achevée. Tu viens, Huntress ? »
Je tendis la main, attendant qu'elle la saisisse.

C'est officiel je hais les réunions des disciples.
Il faut se lever très tôt venir très vite et nous les bras droit nous devons patienter pendant des heures pendant que les disciples discutent de sujet au combien intéressant comme le nombre d'arbres qui sont tombées dans la forêt cette année, je le sait par Gluttony qui a ris en me disant sa.

Fuaaah dire que c'est elle qui m'as lever au aurores, qui m'as habiller en quatrième vitesse et qui m'as fait avaler mon bol de sang chaud en vitesse. Elle sait très bien que j'aime prendre mon temps à manger le matin pour bien apprécier la nourriture descendre le long de mon estomac, et elle sait aussi que je suis de très mauvaise humeur si on me presse, le matin.

Alors je l'ais boudé quand elle à essayer de m'habiller et de coiffer mes boucles ternes, elle m'as dit qu'aujourd'hui était un jour très important pour moi autant que pour elle, car pour moi c'est aujourd'hui mon premier conseil, j'ai toujours eu une bonne excuse ou quelque chose à faire pour ne pas y aller et Gluttony était très compréhensive à se sujet mais aujourd'hui je n'ai rien à faire donc je n'échapperait pas.

Pauvre Gluttonny elle à été obligé de me traîner sur mon bouclier pour m'emmener là bas. Elle m'as fait assoir tranquillement alors que des grosses larmes capricieuse coulaient sur mes joues. Elle m'as promis qu'à sa sortie on irait faire un festin dans un cimetière. Alors je suis rester sagement sur ma chaise à grignoter un bout de bras que j'avais récupérer sur le chemin.

Tout les visages était tournées vers moi, c'est vrai que c'était rare que je me présente dans quelque chose de sérieux à part si j'avais faim. JE me retrouvait assise sur ma chaise, au milieux des regards insistant notamment d'une blonde près de moi qui me regardait d'un air dédaigneux tout en fumant sa cigarette, elle me souffla sa fumée dans la tête tandis que certain autre rigolait alors que d'autres ce terrait dans un coin de peur de dire un mot de trop. Je me contenta de fixer la blonde avec un air meurtrier, je m'imaginait la dépecer, faire craquer ses os, l'entendre souffrir et puis la dévorer vivante pour la faire souffrir, quoique une chair impure me ferait du mal a l'estomac.

Alors que j'étais en pleine réflexion sur la façon de dévorée sa chair la porte claqua et une silhouette vêtue de sombre mais à la peau étonnamment claire nous fit tous sursauter. Je restait figée de stupeur. Cette silhouette était celle de Judgment, la sombre tueuse que j'avais rencontrés au Enfer et qui m'avait été dérobée trop tôt, elle hurla quelque chose à son bras droit avant de croiser mon regard ou je remarquait une pointe de surprise, elle poussa avec violence la blonde, au fond de moi ce geste me plus. Elle lança un rictus entre le rire et le machiavélisme ce sourire qui me confirma mes théorie et me dit:

« Je savais bien que je retrouverai un jour Cette réunion débile est loin d'être achevée. Tu viens, Huntress ? »

Quelque chose d'inespérée, Judgment ma sauveuse celle qui à réanimé mes sentiments qui as forgé celle que je suis désormais était devant moi en chair et en os et me tendait la main en m'intimant de la suivre. Mes yeux lâchèrent d'eux mêmes des petites larmes de joie. Je lui pris la main tout en baissant la tête avec respect tout en lui disant

« Depuis le temps que je rêvait de vous revoir Judgment, je suis tellement heureuse »

Je relevait mes yeux en plongeant mes pupilles orangées dans les sienne d'un vert étrange et envoutant. Puis d'un air normal je lui dit.

« La réunion n'est pas terminée ? Ou pourrions nous aller si je doit attendre Gluttony ? »


(Ceci est un poste très en retard, vas y tu peut me tuer si tu veux, et j'écris en Dimgray)

Elle en pleure de joie, c'est trop mignon. Elle s'inclina en saisissant ma main. Aaah, enfin quelqu'un qui me témoigne le respect qu'il me doit.

« Depuis le temps que je rêvais de vous revoir Judgement, je suis tellement heureuse », dit-elle, la voix tremblante.

C'est drôle, elle a toujours eu la manie de me vouvoyer. Je n'y ai jamais vu aucun inconvénient – au contraire.

« La réunion n'est pas terminée ? Ou pourrions nous en aller si je dois attendre Gluttony ? »

Je soufflai avec agacement.

« Ils en ont pour des mois, à ce rythme. On n'a qu'à aller s'amuser un peu ensemble, d'accord ? »

Elle acquiesça et attrapa ma main. Elle se leva avec assurance – j'ai toujours admiré l'adresse avec laquelle elle maniait ses roues – et m'accompagna jusqu'à la sortie de l'immense bâtiment qui servait pour le Conseil des Disciples, sans se départir de ses armes. Une fois dehors, je lui souris, radieuse.

« Alors ? Comment es-tu parvenue jusqu'ici ? »

[HRP : Buuuuh, c'est court, gomen ToT]