Que je me souvienne....j'avais, dix ans, je crois. Je vivais normalement, comme toute les petites filles de mon age, je vivais dans une famille aisée, mes parents m'aimaient, on vivait dans une grande maison tous ensemble, on était heureux....mais....la curiosité n'est-elle pas un vilain défaut ? Si....et je l'ai regretter. Ce jour-la, c'était mon anniversaire, la fête battait son plein, mais moi, j'étais seule, ne connaissant personne, je me suis éclipsé vers le fond de la salle. Puis mes parents décidèrent a leur tour de s'éclipser. Je les suivis du regard et décida de les prendre en filature. Ils s'enfermèrent dans une pièce à part. Je colla mon oreille à a porte entendant quelques mots:

-....lui dire....pas humaine...Alice....sang.....vampire...

Ok ok, récapitulons. Essayons de remettre tout ça dans l'ordre. Lui dire, Alice, pas humaine, vampire, sang. Je resta collé à la porte quelques secondes quand les bruits de pas de papa et maman se firent entendre. Je me précipita dans la salle et me mis au comptoir des petits fours, pour faire comme si je n'avais rien entendu. J'ai du me tromper sur leur conversation, je n'ai pas entendu certains mots, ça ne prouve rien du tout. Je secoua ma tête à droite à gauche pour m'enlever toutes ces pensées bizarres de ma tête. Ma mère vint me voir pour je ne sais quelle raison, et par réflexe, je recula, me tordis la cheville et tomba en arrière. C'était bien le moment tiens ! Ma mère se précipita vers moi et me tendis la main.

-Tu n'es pas blesser ma chérie, tout va bien ?

J'attrapai sa main et me releva tant bien que mal. Mais au moment de remettre ma robe en place, je vis que ma main était pleine de sang, j'avais du m'égratigner par terre sur un bout de verre ou autre chose, c'était bien ma veine. Pff. Quand ma mère vit ma main, elle s'affola, déchira un morceau de nappe blanche et enroula ma main dedans. Elle demanda au domestique des pansements et tous le nécessaire. Pourtant ma blessure n'était pas tellement profonde, de quoi s'inquiétait-elle ? Les domestiques arrivèrent avec tous le nécessaire et me désinfectèrent ma blessure pour mettre un tout petit pansement. Tout ça pour....ça ? Je regarda ma mère stupéfaite, elle avait l'air tellement soulagée. J'allais pas mourir quand même. Puis je la regarda, un air innocent sur le visage et dit:

-Maman, de quoi vous parliez tout à l'heure avec papa ?

Elle semblait déstabilisée par ma question, elle ne savait plus quoi dire. Elle alla dire quelque chose à mon père, mais j'étais trop loin pour entendre. Il semblait un peu surpris de ce que maman lui avais dit. Il vena vers moi, un paquet à la main.

-Tiens Alice, ton cadeau d'anniversaire.

Il me tendit le paquet rouge, orné d'un beau ruban doré. Je le pris, et l'ouvris, comme si c'était la chose la plus fragile et la plus précieuse au monde. Je le regarda, les yeux pétillants de bonheur, il était magnifique.

-C'est magnifique ! Papa, maman, merci beaucoup !

Ma mère pris le Rosaire de la boîte et me le mis. Mais au moment où elle l'attacha, une sensation bizarre me traversa entièrement le corps. C'était un peu désagréable, pendant quelques secondes, j'avais l'impression d'avoir le corps complètement engourdie. Je baissa légèrement la tête et dis:

-Je ne suis pas idiote à ce point, a quoi me sert ce collier ?

Je l'avais dis en rigolant à moitié. Alors comme ça, je n'étais pas humaine, je n'étais pas normale. Ils m'indiquèrent une salle où nous nous enfermâmes tous les trois. Mon père s'agenouilla et mis ses deux mains sur mes épaules pour me dire:

-Écoute ma fille, tu n'es pas humaine, tu es une vampire. On ne sait pas de qui ni d'où tu viens, nous t'avons seulement adopté parce que nous ne pouvions avoir d'enfants. Mais sache que l'on scelle ta force pour ton bien, et le bien de tout le monde.

Je releva légèrement la tête, j'avais les larmes aux yeux, je pensais que j'allais explosé, c'était horrible.

-M...ma f...force ?

-Oui, tu possède une force surhumaine. Une force incroyable. C'est à ça que sert ton Rosaire, a contenir cette force, afin qu'elle n'explose pas au grand jour.

Je me pinça la lèvre inférieure, jusqu'à la faire saignée. Ils auraient pu me le dire, ils auraient pu avoir confiance en moi, mais non. Tous ça parce que je ne suis pas humaine. Mes larmes dévalaient mes joues à toute vitesse, ne s'arrêtant pas de couler.

-Vous....vous auriez pu me le dire ! Vous n'avez pas confiance en moi, parce que je ne suis pas humaine ! Je ne suis qu'un monstre, oui c'est ça, un monstre qui ne mérite pas de vivre !

Je pris le couteau qui se trouvait sur la table, et au moment de me transpercer le cœur, je me retrouva dans un espace étrange, coupé de la réalité. Je marchais dans le vide, je n'avais plus le couteau, puis une petite voix se fit entendre.

-Pourquoi gâcher ta vie ? Elle pourrait être utile là-bas. Dans ce monde, personne ne se moquera de toi parce que tu es différente, tous le monde est différents !

-D...différents ?

-Oui ! Ma foi, tu te rapproches beaucoup de Pride. 'Pride es le plus intelligent, le plus respecté des disciples de Dieu, cette tâche, il la conserve, la tête haute !' Pride tu es le plus réfléchi, tu ne fonces jamais dans le tas sans décider d'une stratégie avec les tiens, tu analyses et tu essayes, d'abord de trouver les défauts des autres avant d'agir. Tu es une personne respectable remplie d'honneur. Calculateur, intelligent, rusé, tu te trouves tout de même supérieur aux autres, à ses petits êtres sans valeur. Tu es cruel et tu ne montres aucune compassion, tu ne pleures jamais, tu ne montres jamais ta faiblesse, tu veux être le meilleur dans tous les domaines. Alors, qu'en dis-tu, petite fille ?

Je regarda autour de moi, et aperçut une jeune fille vêtue d'une robe rouge, elle avait les cheveux blonds et les yeux rouges. Elle était mignonne, mais elle dégageait quelque chose de bizarre, elle dégageait une aura Noire. Elle m'avait tendu la main, qu'allait-elle dire si je refusais ? Elle allait surement me tuer. Alors j'attrapa sa main, et elle sourie. Un sourire déformé par la folie, un sourire à en faire peur.

-Bienvenue à Jinsei Game, le jeu de Dieu ! Soit tu mourras, sois tu survivras, hi hi hi~

C'est comme ça que je suis arrivé ici, et je déteste m'en souvenir d'ailleurs.